Kom Tum, samedi le 12 décembre 2009.
Kom Tum se prépare pour Noël
Maintenant nous désirons vous parler d'une rencontre que nous avons faite.
Un soir, en allant prendre l'apéro sur le bord de la rivière pour admirer des cerf-volants, nous avons été abordé par deux jeunes femmes prenant le café. Nous nous arrêtons pour piquer une jasette.
Banh (à droite) a 23 ans, elle est banhare, de cette minorité qui nous a intéressé depuis deux jours. Elle parle un anglais impeccable et a dans les yeux une joie de vivre communicative. Elle nous parle de son peuple, de sa vie et du bénévolat qu'elle fait à l'orphelinat. Nous sommes subjugués par cette jeune femme pleine de poésie. Nous parlons de choses et d'autres puis elle nous invite pour le lendemain afin de visiter une léproserie à 5 kilomètres du village. Nous prenons donc rendez-vous.
Cette visite a été marquante. Nous nous rappelions le Cardinal Léger et les photos de ses missions dans les léproseries d'Afrique. Tout s'est fait simplement. Nous sommes arrivés lorsque les religieuses distribuaient la nourriture aux malades. Ceux-ci nous souriaient sans rien demander. Il y régnait une atmosphère de calme.
Ensuite, nous sommes allés à la petite école ou les enfants jouaient à se chamailler comme des petits chiots. Quelle joie de vivre, ils avaient ces jeunes dont les parents sont des lépreux. Nous nous sommes amusés à prendre des photos, c'était génial.
Lorsque nous sommes sortis, nous étions sous le choc et avions envie d'aider ces gens d'une façon ou d'une autre. Nous réfléchissons encore sur la façon de s'y prendre. On nous a dit qu'il était préférable de leur donner des denrées, des trucs pour l'école etc... plutôt que des sous.
Nous sommes également coincé par le temps. Notre visa expire dans une semaine . Nous partons pour Saigon afin de régulariser notre situation. Reviendrons-nous pour Noël afin de partager ces moments avec les enfants de l'orphelinat et apporter une petite contribution? C'est tout de même 13 heures de route. Enverrons-nous des sous tout simplement à la personne responsable.
Nous avons un élan du coeur et on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve.
Voici le lien de l'organisation qui s'occupe de ces gens.
http://fochvn.org
Nous vous embrassons et vous faisons un gros câlin à chacun de vous. Nous sommes encore sous le choc.
Line et Mario
Maintenant nous désirons vous parler d'une rencontre que nous avons faite.
Un soir, en allant prendre l'apéro sur le bord de la rivière pour admirer des cerf-volants, nous avons été abordé par deux jeunes femmes prenant le café. Nous nous arrêtons pour piquer une jasette.
Banh (à droite) a 23 ans, elle est banhare, de cette minorité qui nous a intéressé depuis deux jours. Elle parle un anglais impeccable et a dans les yeux une joie de vivre communicative. Elle nous parle de son peuple, de sa vie et du bénévolat qu'elle fait à l'orphelinat. Nous sommes subjugués par cette jeune femme pleine de poésie. Nous parlons de choses et d'autres puis elle nous invite pour le lendemain afin de visiter une léproserie à 5 kilomètres du village. Nous prenons donc rendez-vous.
Cette visite a été marquante. Nous nous rappelions le Cardinal Léger et les photos de ses missions dans les léproseries d'Afrique. Tout s'est fait simplement. Nous sommes arrivés lorsque les religieuses distribuaient la nourriture aux malades. Ceux-ci nous souriaient sans rien demander. Il y régnait une atmosphère de calme.
Ensuite, nous sommes allés à la petite école ou les enfants jouaient à se chamailler comme des petits chiots. Quelle joie de vivre, ils avaient ces jeunes dont les parents sont des lépreux. Nous nous sommes amusés à prendre des photos, c'était génial.
Lorsque nous sommes sortis, nous étions sous le choc et avions envie d'aider ces gens d'une façon ou d'une autre. Nous réfléchissons encore sur la façon de s'y prendre. On nous a dit qu'il était préférable de leur donner des denrées, des trucs pour l'école etc... plutôt que des sous.
Nous sommes également coincé par le temps. Notre visa expire dans une semaine . Nous partons pour Saigon afin de régulariser notre situation. Reviendrons-nous pour Noël afin de partager ces moments avec les enfants de l'orphelinat et apporter une petite contribution? C'est tout de même 13 heures de route. Enverrons-nous des sous tout simplement à la personne responsable.
Nous avons un élan du coeur et on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve.
Voici le lien de l'organisation qui s'occupe de ces gens.
http://fochvn.org
Nous vous embrassons et vous faisons un gros câlin à chacun de vous. Nous sommes encore sous le choc.
Line et Mario