Kampot, mardi le 2 février 2010
Angkor la fabuleuse
Nous ne pouvions venir au Cambodge sans consacrer du temps à la huitième merveille du monde. Pendant six jours, nous avons fait un voyage dans le temps au pays des rois-dieux kmers.
Nous nous déplacions en tuk-tuk afin de parcourir les dédales de ce royaume. SeaMuth, un jeune de vingt ans, a été notre conducteur au cours de nos visites. Nous partions vers huit heures tous les matins. Un arrêt pour le lunch et nous repartions pour le reste de la journée. Un train d’enfer. Tous les gens rencontrés étaient unanimes. Les surperlatifs se succédaient sans trêve. Pour bien servir notre réputation, nous avons pris un passeport de 7 jours. Nous ne voulions pas nous bousculer. Un jour, on a pris une pause, nous étions impatients d’y retourner.
Le site s’étend sur des dizaines de kilomètres. Le cadre est enchanteur, la jungle est omniprésente. Les oiseaux, les singes, les papillons, les libellules remplissent de leurs chants l’environnement sonore de nos promenades. Un peu partout, il existe des villages, les gens vivent très simplement.
Les temples et autres bâtiments sont faits de pierres et de grès. Les sculptures sont remplies de motifs, de symboles, de légendes et de personnages.
Du temps des premières visites les déplacements se faisaient à dos d''éléphants. Aujourd''hui c''est pour des petites promenades.
Angkor Tom, une partie du parc archéologique, couvre 10 km carré. À son apogée, cette cité nourrissait 1 million d’individus. Le Bayon, le Baphuon, l’enceinte royale, le Phimeanakas et la terrasse des éléphants sont tous des monuments grandioses qui se trouvent dans l’enceinte fortifiée.
Lorsqu’on visite le Bayon, on se retrouve au milieu de têtes géantes, on se sent très petit et on ne peut qu’être émerveillé.
On dirait qu''elles se font la conversation.
TaProm a été abandonné à la jungle pendant des siècles. On a l’impression de vivre ce que les premiers explorateurs européens ont vécu. De gros arbres enserrent les bâtiments comme pour les protéger ou les avaler. On sent que si on laissait aller cette jungle luxuriante, elle s’insinuerait partout.
Un jour, nous sommes partis à l’aventure avec notre tuk-tuk. Nous avons roulé une quarantaine de kilomètres pour nous retrouver à faire une randonnée pédestre d’un kilomètre et demi dans la jungle. Le sentier menait à une jolie rivière au sommet d’une colline. Des sculptures à même le roc nichaient au creux de la rivière. Nous nous sentions vraiment privilégiés d’admirer ces oeuvres d’art si bien cachées dans la montagne. Les photos sont fades par rapport à la réalité.
Pour terminer, nous pouvons dire que les Cambodgiens sont fiers de leurs trésors angkoriens. Ils en prennent grand soin. Le plus difficile a été de choisir les photos à vous présenter. La caméra cliquait sans arrêt... Voici quelques photos qui sont un pâle reflet de ce que nous avons vu.
Les Apsaras hantent les murs des de nombreux temples.
Il ya des centaines de ces femmes aux belles formes dans les temples.
Mais il y en avait une seule comme celle-là.
Les singes et les éléphants sont très représentés.
Cet animal était très présent un peu partout sur les sites.
De la dentelle de grès rose.
Line et Mario